Allan Petre Origine Parents

Publish date: 2024-08-16

Allan Petre Origine Parents – Le cursus s’avérant insatisfaisant, il décide de suivre plutôt un DUT d’ingénierie thermique et énergétique à l’IUT Ville d’Avray de l’Université de Nanterre. Ses parents et lui vivent en Seine-et-Marne, et les routes entre les deux localités sont longues et sinueuses. Cependant, l’étudiant se concentre.

Il enchaîne les concours d’écoles d’ingénieurs avant de réintégrer la prestigieuse Isae-Ensma, la plus haute école française d’ingénierie mécanique et aéronautique, située à quelques encablures de Poitiers. Parallèlement, il signe un contrat alternatif au sein du groupe Ariane. Il a postulé pour un stage d’été l’année dernière et a été choisi pour travailler pendant neuf mois dans un laboratoire d’astronomie de l’Université de Floride. Ce futur chasseur d’étoiles a déjà un joli CV.

Après avoir obtenu son diplôme, il poursuit son ascension vers les sommets et est sur le point de réaliser son rêve le plus fou : rejoindre la NASA. Finalement, il a été accepté après une série de sélections et d’entretiens. Allan Petre entamera donc dans quelques semaines une nouvelle carrière au sein du Département des sciences planétaires. Il participera aux missions DAVINCI+ et VERITAS, les deux sondes dont le lancement sur Vénus est prévu respectivement dans 6 et 8 ans.

“Je ne voulais pas vivre de regrets” : l’incroyable parcours d’Allan Petre, ce Français qui rejoint la NASA à 23 ans Ce jeune homme originaire de Seine-Saint-Denis rejoindra la NASA en janvier 2024 à l’âge de 23 ans. Allan Petre a su trouver sa place et lutter contre les préjugés malgré un début de carrière difficile et sans grand chemin.

Allan Petre est la preuve vivante que la persévérance porte ses fruits. Cet homme de Seine-Saint-Denis de 23 ans envisage de rejoindre la NASA en janvier 2024. Une persévérance incroyable mène à une expérience incroyable. Les enseignants l’ont réprimandé.

Dès son plus jeune âge, Allan Petre aspirait à l’espace et à la possibilité d’avancer dans ce domaine. Pourtant, ses professeurs du lycée n’ont eu de cesse de lui dire qu’il s’agissait d’une filière sélective et fermée, propos que l’élève de 17 ans a trouvé très bouleversants.

L’homme de 23 ans s’est lancé dans des études d’administration générale des entreprises (GEA), mais après avoir réalisé que ce n’était pas vraiment sa tasse de thé, il s’est orienté vers l’ingénierie thermique et énergétique pour intégrer une école d’ingénieurs. . “Je ne voulais pas vivre de regrets”. Allan effectuera un apprentissage chez Ariane Groupe, experte en fuselage, après deux années passées à passer des concours et à arriver aux portes d’une école d’ingénieurs. Durant ces années d’école, il travaille dans un laboratoire d’astronomie à l’Université de Floride aux États-Unis.

La mule qui l’emmène à la NASA

Il décide de se rendre au culot et de contacter un chercheur de la NASA pendant son séjour. Ce dernier a été intrigué par son profil et lui a proposé de l’interviewer, ce qu’il a fait du très beau travail. Il indique sur Le Parisien qu’il faut créer des opportunités parce qu’elles ne nous viennent pas nécessairement.

Son affiliation à l’École Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique (ISAE-ENSMA) et au Conservatoire National des Arts et Métiers le rapprochera de la NASA à partir de janvier 2024 pour une durée minimale de cinq mois. Il soutiendra les deux prochaines missions de la NASA, Veritas et Da Vinci+, qui enverront des sondes interplanétaires vers Vénus au sein de l’équipe scientifique planétaire du Jet Propulsion Laboratory.

C’est le rêve américain qui devient réalité pour le jeune homme de 23 ans.

Supposant une imposture, le président de la République s’est adressé à LinkedIn pour le féliciter. Votre parcours et votre persévérance ont été vraiment inspirants. “Vous êtes un exemple de réussite française, la preuve qu’il faut croire en ses rêves et que nos grandes écoles mènent à l’excellence”, a-t-il déclaré avant de l’encourager à montrer au public américain son talent français. Voici le parcours d’un étudiant de Seine-Saint-Denis qui rejoindra la NASA en janvier. Il pourra participer à des voyages d’exploration spatiale vers Vénus grâce à une traversée scientifique.

Allan Petre Origine Parents

Du 93e à la Nasa, l’histoire fascinante du voyage d’Allan Petre

En janvier 2024, Allan Petre deviendra membre de la NASA. Le Français de 24 ans, issu d’un foyer modeste, se confie aux “Echos” sur sa réussite. Il est originaire de Villemomble en Seine-Saint-Denis (93). « Vous êtes la preuve qu’il faut croire en ses rêves », a félicité Emmanuel Macron au privé. Allan Petre y est enfin parvenu : il a rejoint la NASA.

Bruno Le Maire à Bercy, qui voit en lui “un véritable modèle de réussite”, l’a accueilli jeudi. Entré à l’agence spatiale américaine en janvier 2024, le Français de 24 ans a grandi dans un milieu modeste en Seine-Saint-Denis (93). “Echos” un fils reçu confident.

Il a toujours été fasciné par l’espace et regardait en boucle les missions Neil Armstrong et Apollo. Aussi, les travaux de Thomas Pesquet et SpaceX ont progressé ces dernières années. Pourtant, quand on habite dans le département métropolitain le plus pauvre de France, il n’est pas facile d’imiter un tel chemin.

Issu d’une famille de techniciens en informatique et d’une mère qui travaillait comme nutritionniste dans une garderie, “le fait d’avoir un objectif précis depuis tout petit et une forte volonté” a été le principal facteur qui lui a permis de rejoindre l’agence américaine. Il convient de noter que ses parents ont joué un rôle clé dans sa vie en lui dispensant une « éducation stricte », en surveillant constamment ses notes.

Même s’il n’a que 17 ans, ses professeurs le découragent de s’orienter vers le secteur aérospatial, qu’ils jugent « trop sélectif ». Il entame alors un programme de licence en gestion des technologies pour les entreprises et les administrations qu’il ne termine jamais. Je ne me sentais pas chez moi dans ce cadre et la formation ne me convenait pas non plus.

Pour les mêmes raisons que ses professeurs, ses parents lui conseillent de ne rien lâcher. Mais il refuse d’en bouger et s’inscrit dans une nouvelle formation technique en génie thermique et énergétique à l’université Paris-Nanterre (Ville-d’Avray). Pour ses espoirs de s’inscrire dans une école d’ingénieurs prestigieuse, le diplôme semble être la meilleure option.

Il faut quand même compter deux heures de transport aller-retour, en plus de travailler comme vendeur pour Hugo Boss le week-end. Il a insisté pour payer ses propres frais de scolarité. Payer moins d’efforts : Le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et l’École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique (ISAE-ENSMA) ont tous deux accepté Allan Petre pour un double diplôme d’ingénieur.

Une éducation de qualité Parallèlement, il rompt une alternance chez ArianeGroup, leader européen des lanceurs spatiaux. Il termine les trois premières années de sa promotion avec mention et excelle académiquement avant de se lancer dans une étape de recherche auprès d’un astronome de l’Université de Floride.

C’est ici « au culot » qu’il contacte l’agence spatiale américaine par l’intermédiaire d’un de ses chercheurs dont les travaux l’intéressaient. La plateforme d’applications de la NASA n’est accessible qu’aux Américains, selon Alan Petre. Ensuite, il passe certains tests de sélection où il ne peut pas parler car la NASA ne veut pas en révéler les détails.

Il est le deuxième élève de son école à réaliser un tel exploit depuis sa création. Le précédent, sorti en 2009, est toujours aussi performant. Il n’y a pas beaucoup de Français qui travaillent à la NASA, et encore moins sont aussi jeunes que moi. Alors, pour aider aux futures missions de l’agence spatiale, il va rejoindre le Jet Propulsion Laboratory. Si quelqu’un m’avait dit cela il y a quelques années, je ne l’aurais jamais cru. “La case Nasa est cochée”, selon ses mots. Après cela? Allan Petre rêve de devenir astronaute et d’aller dans l’espace, mais il sait que cela prendra du temps.

Quand Bruno Le Maire lui demandait ce qui « pourrait manquer au département du 93 », il lui répondit : « Parfois, ce qui est difficile, ce sont les autres ». Tout en reconnaissant qu’il avait bénéficié d’un bon système éducatif dans son département, il constate qu’« il y a encore beaucoup de pauvretés et de stéréotypes ». Comme il le dit, « c’est plus difficile de continuer ses études » pour un jeune homme de 93 ans.

Encouragement pour les jeunes

Aujourd’hui plus que jamais, faire passer un message est sa priorité absolue. « Il faut également créer des opportunités parce qu’elles ne nous viennent moins nécessairement directement ». Un optimiste comme Allan Petre espère que son exposition médiatique actuelle inspirera d’autres jeunes à poursuivre leurs rêves « peut-importer leurs origines sociales », comme il le dit. Il affirme que son éducation en France n’était « ni inférieure, ni même meilleure que celle-là ».

Allan Petre a vécu un parcours atypique, en plus d’être assez jeune. Son amour pour l’astronomie a commencé très jeune, mais il a été harcelé par plusieurs de ses professeurs de lycée qui lui ont dit que le domaine était extrêmement fermé, rapporte TF1. Il se dirige donc vers un DUT (diplôme universitaire de technologie) en gestion et administration des entreprises à l’Université Gustave-Eiffel de Marne-la-Vallée pendant un an après avoir obtenu un baccalauréat scientifique.

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